Diagnostic de la constitution de 2006 à nos jours

Déo Bizibu SG ai Udps/Tshisekedi, reçu par le Chef de l’Etat

Le parti présidentiel s’invite à la réflexion sur la constitution

En vue de répondre à l’appel du Chef de l’Etat, Déo Bizibu, secrétaire général intérimaire de l’Udps/Tshisekedi a appelé à des travaux. Travaux de réflexion sont convoqués ce lundi 20 janvier au centre Nganda à Kinshasa. L’objectif est de dégager une contribution du parti  à la commission prévue par le Président de la République. Bien plus qu’une simple ambition, la réflexion autour de la constitution devant régir la nation, est un devoir testamentaire légué par Feu Etienne Tshisekedi wa Mulumba, président du parti.

Dans un arrêté, Déo Bizibu a établi une commission de réflexion sur la constitution. “ Elle est chargée de réfléchir, actualiser, récolter les données, les avis ainsi que les considérations utiles à la relecture de la constitution” précise cet arrêté. Cela pendant trois semaines à dater de ce 20 janvier. Cette commission d’environ 70 membres sera dirigée par le professeur Nzeza Anasthase.

Modification ou changement de la constitution, ce sujet suscite débat dans l’opinion. Au point que les politiques et la société civile, voire les citoyens se tutoient sur les réseaux sociaux et à travers les médias. Lors de son récent itinéraire en provinces, le chef de l’Etat Félix Antoine Tshisekedi, avait attiré l’attention de la population sur son rôle. Celui de doter le pays d’une loi fondamentale qui garantit la sécurité nationale et la  souveraineté. Dans ce contexte, le Président de la république prévoit une commission interdisciplinaire devant réfléchir sur la constitution qui totalisera 19 ans au mois de février prochain. Ces conclusions seront sanctionnées par le peuple.

L’opposition qui partage le même avis sur l’impertinence de certaines dispositions constitutionnelles, dénie au garant de la nation le droit d’enquêter sur cette constitution. Elle soupçonne une manoeuvre pour le parti au pouvoir de rechercher un 3è mandat. Ce que rejette la majorité, estimant que cet instrument est un modus vivendi convenu entre belligérants pour déposer les armes. Et que les aspirations légitimes du peuple et l’architecture politique ou institutionnelle de la nation en souffrent

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